La santé des écosystèmes est essentielle non seulement pour la durabilité de notre environnement, mais aussi pour le bien-être humain et la préservation de la biodiversité. La protection de ces systèmes, face aux menaces globales telles que le changement climatique, la pollution etc, passe avant tout par une compréhension approfondie de leur fonctionnement, de leurs dynamiques internes et de leurs limites. C’est dans cette perspective que s’inscrivent les projets de l’EMR SantEco. Fondés sur une approche interdisciplinaire, ils visent à développer une vision holistique des mécanismes qui déterminent à la fois la résilience et la vulnérabilité des écosystèmes marins et insulaires, et à utiliser ces connaissances pour élaborer des applications pratiques et des modèles prédictifs, capables d’apporter une nouvelle dimension aux résultats scientifiques, tout en transformant ces découvertes en solutions concrètes et applicables, transférables aux décideurs, aux communautés locales, et aux acteurs économiques.

Le projet de l'EMR SantEco s’articule autour de trois grands objectifs interdépendants et se décline à la fois dans l’Océan Indien et dans le Pacifique Sud:

  1. Etudier l’importance des assemblages inter-espèces tropicaux face aux forçages des écosystèmes marins côtiers et insulaires : cet objectif combine les différents travaux sur la dynamique et les capacités d’adaptation des espèces aux changements de leur environnement pour décrypter le rôle des assemblages inter-espèces dans la résilience des écosystèmes.

  2. Développer des biotechnologies innovantes pour un développement durable : cet objectif explore le potentiel des écosystèmes et des ressources naturelles pour générer des innovations technologiques durables.

  3. Modéliser les processus écologiques en jeu et transférer les connaissances acquises vers la société : ce dernier objectif se concentre sur la création de modèles explicatifs et prédictifs pour anticiper les réponses des écosystèmes aux changements globaux (changements climatiques, modifications des habitats, pollutions, invasions biologiques, …) ainsi que le développement d’outils intégrateurs pour faciliter le transfert des résultats scientifiques vers des actions concrètes, à destination des décideurs politiques et des acteurs locaux, y compris dans le domaine de la restauration écologique.