L’ouest de l’Océan Indien est un hotspot de biodiversité aviaire abritant une trentaine d’espèces d’oiseaux marins formant plus de 8 millions de couples.  La plupart de ces populations sont en déclin, notamment à cause de l’introduction de prédateurs exotiques tels que les rats (Rattus spp) les chats (Felis catus) et de la pollution lumineuse. Néanmoins, grâce à des actions de conservations, certaines îles sont aujourd’hui épargnées par ces menaces.

Au cours de ma thèse, j’étudie 9 populations d’oiseaux marins de la zone ouest de l’Océan Indien sur 5 îles différentes :

-          Le pétrel noir de Bourbon (Pseudobulweria aterrima), le pétrel de Barau (Pterodroma baraui), tous deux endémique, et le puffin du Pacifique (Ardenna pacifica) à La Réunion

-          Les fous masqués (Sula dactylatra) et fous à pieds rouges (Sula sula) à Tromelin (îles éparses, TAAF)

-          Les pailles en queue à brins blancs de l’îlot Pouhou (Mayotte, France)

-          Les pailles en queue à brins blancs d’Europa (Phaethon lepturus europae) et les pailles en queue à brins rouges (Phaethon rubricauda) à Europa (îles éparses, TAAF)

-          Les pailles en queue à brins rouges de Nosy Ve (Madagascar)

L’objectif est de définir les paramètres démographiques de ces populations à l’aide de données de Capture Marquage Recapture, d’estimer la viabilité des populations et, si besoin, de simuler des scénarios de gestions permettant d’éviter leur déclin.

Ma thèse entre, en partie, dans le cadre des programmes ECOMIE (Ecologie des Oiseaux Marins des Iles Eparses) et SMAC (Seabird Multidisciplinary Applied research for Conservation).

 

Zones d'étude

La Réunion, île Tromelin (îles Eparses), île d’Europa (îles Eparses), Nosy Ve (Madagascar), îlot Pouhou (Mayotte)