Les métaux tiennent une place importante dans le développement technologique de la société actuelle, cependant leur extraction n'est pas sans conséquence pour l'environnement. La Nouvelle-Calédonie, un hotspot de biodiversité dont 60% des récifs coralliens sont inscrits à l'UNESCO, recèle d'importantes quantités de métaux dans ses sols (nickel, manganèse, fer, cobalt, chrome).
L'érosion des sols, naturelle ou induite par l'homme, augmente ainsi considérablement la concentration de ces métaux dans le lagon. Les métaux jouant des rôles cruciaux dans tous les organismes vivants, il est donc primordial de comprendre quelle place ils occupent au sein de la physiologie corallienne et leur rôle dans un contexte de changement climatique global.
De nombreuses expériences ont été réalisées à la fois en milieu naturel, dans le lagon calédonien, et en aquarium grâce à des collaborations avec l'Aquarium des Lagons de Nouméa et le Centre Scientifique de Monaco, afin de déterminer leurs effets sur le métabolisme corallien et sur la résistance des coraux face au réchauffement et à l’acidification des océans.
Ce projet implique trois acteurs majeurs sur le sujet en Nouvelle-Calédonie : l’IRD, le bureau d’études Ginger Soproner et Koniambo Nickel SAS.