Lagarde Raphaël
Mots-clés :
amphidromie, écologie des eaux douces, continuité écologiqueThèmes de recherche et intérêts
Dans les îles tropicales une part importante de la faune de poissons indigènes des eaux douces est amphidrome. La reproduction de ces espèces a lieu en eau douce. Après l’éclosion, les larves dérivent jusqu’à la mer, c’est la migration de dévalaison. Suite à une phase de développement en mer, les larves reviennent dans les rivières et colonisent les habitats d’eau douce, c’est la migration d’amontaison. Les dynamiques des migrations de dévalaison et d’amontaison, c’est à dire les variations d’intensité des flux d’individus observées à différentes échelles spatio-temporelles, sont encore peu connues pour la plupart des espèces amphidromes. Par ailleurs, les cours d’eau insulaires tropicaux sont soumis à de nombreux aménagements (prélèvements d’eau, seuils et barrages …). Ces derniers ont des effets importants sur les dynamiques de migration des espèces amphidromes notamment à travers la diminution de l’accessibilité des habitats en amont des seuils et barrages, ou la réduction et la dégradation de l’habitat disponible en aval des prélèvements d’eau.
L’objectif cette thèse est donc d’acquérir des connaissances sur les deux phases clefs du fonctionnement des populations amphidromes que sont les migrations de dévalaison et de montaison à travers l’étude de deux espèces indigènes de l’île de La Réunion.
Sites d’étude : île de La Réunion ; Sud-Ouest de l’Océan Indien