Posté par admin  |  September 8, 2022

 

C’est pour mieux connaître le tsunami et gérer au mieux l’évacuation des populations, qu’en Nouvelle-Calédonie, scientifiques, provinces, mairies, sécurité civile ou encore coutumiers se sont retrouvés le mardi 6 septembre au siège de la Communauté du Pacifique (CPS). Les rôles de chacun dans le but d’améliorer la gestion de ce risque, étaient au cœur de leurs échanges. L’enjeu est en effet primordial.

On l’oublie bien souvent mais le Caillou est dans l’une des zones l’une les plus à risque en matière de tsunami. Il est situé sur la ceinture de feu, avec des volcans qui bordent l’océan Pacifique. Il se trouve sur la plaque australienne qui, elle-même, plonge sous la plaque du Vanuatu. D’où l’importance pour Jérôme Aucan, le directeur du centre des sciences océaniques à la Communauté du Pacifique (CPS), d’améliorer les outils de détection des événements sismiques. Jérôme Aucan émet le constat suivant  :

Modernisation des systèmes d'alerte ?

"Nos stations sismiques qui mesurent les tremblements de terre sont vieillissantes, ont besoin d’être remplacées, donc cela demande des sous et on parle de rajouter une ou deux stations dans le Nord du pays et aussi de remplacer les stations existantes". Il ajoute que "l’IRD, pour le compte du gouvernement, maintient des stations sismiques sur les Loyauté et dans le Sud de la Grande terre, avec une seule station dans le Nord pour nous permettre de repérer avant tout le monde, la survenue d’un séisme qui va enclencher le tsunami". Autre point à améliorer, selon le spécialiste, les systèmes d’alerte pour prévenir la population de l’arrivée de ces vagues qui "reposent aujourd’hui sur les sirènes"

 

L'article complet est disponible ici : https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/province-sud/noumea/tsunami-un-phenomene-exceptionnel-et-bien-reel-suivi-de-tres-pres-1318976.html

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