Les forçages locaux et à grande échelle influent sur les récifs, lagons, monts-sous-marins peu profonds et écosystèmes côtiers et hauturiers et expliquent les variations de circulation, niveaux marins, température, temps de résidence, apports terrigènes, flux particulaires et dissous, pH, et cycles biogéochimiques. Ces interactions influencent directement les communautés et organismes benthiques et pélagiques qui occupent ces habitats à différentes échelles de temps et d’espace, y compris dans les l’environnement de bassins artificiels et fermes aquacoles. Tous les groupes biologiques étudiés par l’UMR sont concernés.

L’axe 1 traite donc des questions liées aux forçages physiques et biogéochimiques, à toutes échelles spatiales et d’organisation biologique, du bassin océanique à l’organisme.

Les questions sont traitées par la mesure in situ ou satellitaire, l’observation longue durée de séries temporelles, les campagnes à la mer, la modélisation, et les expérimentations in situ, en laboratoire et en mésocosmes. Les forçages anthropiques directs (pêches, pollution, etc.) sont caractérisés par l’axe thématique 4, alors qu’on considèrera ici plutôt les forçages anthropiques indirects (acidification, réchauffement climatique, montée des eaux, érosion côtière etc.).

L’étude des forçages inclura parfois une composante paléoclimat, et, plus systématiquement, une composante changement climatique, centrée sur les processus atmosphériques et océaniques (scénarios GIEC). En aval, les études, souvent en interaction avec les autres axes thématiques, portent à ce jour sur :

  • la relation entre acidification, stress thermique, métaux, azote et les paramètres physiologiques des organismes récifaux ;
  • la compréhension de la dispersion larvaire et la connectivité des populations marines lagonaires et hauturières
  • le fonctionnement des lagons perlicoles ;
  • le fonctionnement des bassins aquacoles ;
  • la caractérisation des épisodes de mortalité massive et des épisodes de blanchissement des coraux ;
  • la vulnérabilité côtière (e.g. érosion côtière, montée des eaux) aux événements extrêmes (vagues, cyclones, tsunamis).
  • les stratégies d’utilisation des habitats océaniques par le micronecton et la mégafaune marine ;
  • les mouvements de la mégafaune ;
  • l’environnement physique des monts sous-marins ;
  • le devenir et l’influence des panaches d’eaux issus des rivières ;
  • la caractérisation spatio-temporelle des paysages hydrologiques lagonaires ;
  • l'étude de l’émergence de groupes de micro-organismes pathogènes ou non ;

La plupart des études sont menées en collaboration avec les gestionnaires des milieux concernés.