© Serge Andréfouët - IRD

La perliculture est la deuxième source de revenus pour la Polynésie française. Cette activité dépend du succès du collectage des naissains sur support artificiels dans des lagons semi-fermés des atolls des Tuamotu, mais ce succès est très variable dans le temps, voire décline régulièrement dans certain lagons. L'étude utilise pour la première fois sur l'atoll de Ahe des techniques génétiques (RAD-sequencing), démographiques (taille, sex ratio,traits de vie) et de modélisation biophysique 3D (modèle Mars3D) pour comprendre les échanges entre populations, sauvages et en élevage, dans le lagon.

Les résultats mettent en lumière et confirment pour la première fois le rôle sur le long terme de l'hydrodynamique dans la structuration des populations, connectées ou isolées, au sein du lagon et l'importance des populations sauvages, même réduites, dans le production de naissains. D'autres expériences seront à mener sur Ahe et d'autres lagons pour mieux caractériser ces processus, et en prendre parti pour la gestion du collectage et de la perliculture