Avoir le pied marin n’est pas réservé aux hommes. Ce jeudi, des femmes exerçant dans le milieu maritime - dont certaines scientifiques de l'UMR ENTROPIE - ont partagé leur expérience au sein du lycée Blaise Pascal, à Nouméa. Des profils inspirants, qui devraient susciter des vocations auprès de la jeunesse.

[Elles sont ingénieure, DRH ou juriste… et elles ont choisi la mer comme terrain de jeu. Parfois même, c’est la mer qui les a choisies. C’est le cas de Nelly Wabete, cadre de recherche à l’Ifremer. « J’ai grandi plus sur la Grande Terre, donc j'étais plus intéressée par des problématiques terrestres; tout ce qui était médecine traditionnelle, connaissance des plantes et c'est au cours de mon parcours d'étudiante que je suis arrivée à l'aquaculture de crevettes en Nouvelle-Calédonie » explique-t-elle.

Céline Helmy est l’une des rares Calédoniennes capitaines de navire. Avec le temps, elle a appris à sourire des préjugés.

Les onze intervenantes ont témoigné de leurs parcours atypiques, de leurs galères parfois mais aussi de leurs réussites. Dans le grand amphi du lycée Blaise Pascal, collégiennes et lycéennes ont mordu à l'hameçon. "Ça m’a donné envie de protéger la mer, l'environnement, de protéger les animaux aussi, la pollution" raconte l'une d'elle. "J'ai appris qu'on a beaucoup de métiers en tant que fille, on peut se défendre même si on est dans un travail de garçon" confie une autre jeune fille.

Le monde maritime représente près de 3 000 emplois sur le Caillou, et trop peu de femmes encore. Parmi les membres du cluster maritime, seul un quart occupe un siège dans les conseils d’administration.]


Source : NCla1ere